La discographie de MetallicA Death Magnetic (2008)
Death Magnetic (2008)
Tracklist
Death Magnetic (2008)
Date de sortie : 12 septembre 2008 (le 02 à Paris)
Producteur exécutif : Rick Rubin et Metallica
Enregistrement et mixage : Greg Fieldman et Andrew Sheps à Sunset Sound Factory
Lieu de conception : Sound City Studios, Shangri LA Studios, Malibu et HQ (USA)
Pressage original américain :
Durée : 74 minutes
Conception de la pochette : Turner Duckworth
Illustration de la pochette : Andy Grimshaw
Photographies : Anton Corbijn
Lineup
James Hetfield : Chant / Guitare rythmique
Lars Ulrich : Batterie
Kirk Hammett : Lead guitare
Robert Trujillo : Basse
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La critique de Death Magnetic
Le jour de la sortie de Death Magnetic, le 12 septembre 2008, enfin, le 02 pour ceux qui avaient la chance de vivre à Paris, cela faisait près de 5 ans que le précédent opus, « SAINT ANGER » avait fait surface, laissant ainsi beaucoup de fans sur leur faim, il faut bien se l'avouer, entre nous. De plus, mis à part quelques tournées histoire de faire patienter, les fans (et les autres aussi) n'avaient pas grand-chose à se mettre sous l'oreille. On en venait presque à se demander si le meilleur du groupe n'était pas désormais derrière lui, et si, comme d'autres (Led Zeppelin, Deep Purple, voire... Police) celui-ci n'allait plus se contenter que de re-formations ponctuelles pour financer leur retraite dorée.
Rétro...
Il faut le dire, SAINT ANGER était en quelque sorte un miracle : à l'époque, le groupe était au bord de l'implosion (départ du bassiste Jason NEWSTED, fâché de ne pas être suffisamment impliqué dans le processus créatif ; pétage de plomb de James HETFIELD en pleine session d'enregistrement puis cure de désintox' dans la foulée sans donner de nouvelles pendant près d'un an... la routine, quoi !) et l'on s'interrogeait sur la pérennité des Quatre Cavaliers (qui comme les Mousquetaires n'étaient plus que trois, par ailleurs).
L'intervention d'un psychothérapeute/coach, le tournage d'un (excellent) documentaire (« Some Kind of Monster ») ainsi que le recrutement d'un nouveau bassiste (Robert TRUJILLO) ont – quoique péniblement - remis le groupe sur les rails. L'album qui en est sorti faisait part de toute la colère, des doutes, des angoisses brassés durant ce passage à vide. Après LOAD et RELOAD, qui avaient également dérouté (les Mets s'éloignaient du pur métal pour des morceaux plus rock, voire... country), beaucoup se mettaient à regretter la grande période, marquée du sceau de « MASTER OF PUPPETS » et que beaucoup estiment terminée avec le « BLACK ALBUM », et peut-être même avec « ...AND JUSTICE FOR ALL ». Jusqu'à présent, les METS avaient à cœur de ne pas tomber dans le piège de la répétition, et de fait cherchaient par tous les moyens à s'éloigner du style qui les a propulsé sur le devant de la scène Rock. Un peu dérangeant pour les puristes, mais peut-être nécessaire...
Venons-en aux faits !
« DEATH MAGNETIC » vient donc remettre les pendules à l'heure. Et plus exactement à l'heure et quart, puisqu'il s'agit là de la durée du CD. Les onze compositions du groupe ne sont pas faites pour la radio, puisque là aussi aucun morceau ne descend au- dessous des cinq minutes. La complexité des compositions rappelle celles de « ...And Justice for all » et plaira aux amateurs de la tendance « Progressive » du Rock. Ceci dit, les riffs sont définitivement lourds (c'est du heavy metal tout de même !), et certains passages feront également bonne figure auprès des punks. Les soli sont également de retour, même si le recours quasi-systématique à l'effet Wha-wha peut quelque peu irriter à la longue. Kirk Hammett s'appuie bien plus sur le feeling qu'il va donner à ses soli plutôt que sur la technique pure et dure, comme il l'a déjà pu le faire par le passé sur Load par exemple ou l'intensité de certains soli peut vous amener à ne pas regretter une seconde les « Guitar Hero » des années 80.
Death Magnetic
Metallica s'inspire sur ce nouvel opus du fameux schéma gagnant des albums « Ride the Lightning » et « Master of Puppets » en terme de structure, i.e. dans le choix des morceaux (voilà pour la petite précision qui fera plaisir aux fan old school du groupe). L'introduction met l'auditeur dans l'ambiance immédiatement, « That was just your life », qui ouvrira plus tard les concerts sur les tournées consacrées à l'album, se construit autour d'un rythme rapide, d'un phrasé sec, de riffs efficaces et d'une ligne de chant qui auraient pu laisser perplexe un certain nombre de fans tant l'accordage standard de l'album oblige James H. à monter bien plus haut dans les aiguës qu'il n'avait dû le faire sur le dernier opus. Bref, une entrée en matière que l'on pourrait qualifier de très réussie. S'en suit « The End of the Line » ou un recyclage en quelques sortes de la « New Song » jouée par le groupe en 2006 à l'occasion de la tournée « Escape From The Studio '06 », du moins, on en reconnaît quelques riffs ! A l'époque, le groupe présentait ce titre comme étant un « new material on the next album » (nouveau titre du prochain album) ! « Broken, Beat and Scarred » prend la place du troisième titre sur la playlist, enchaînement de riffs ravageurs, d'un jeu de batterie violent et d'un refrain déjà repris en cœur par le public lorsque le groupe l'entame sur scène, ce titre fera même l'objet d'un single ! « The Day That Never Comes » reste le point d'orgue de l'album, avec une première partie assez mélancolique, qui va crescendo jusqu'au déchaînement sonore, rappelant un autre morceau de bravoure du groupe (« ONE » sur « ...And Justice For All »). Un régal ! Le groupe décidera également d'en faire un single. A peine le temps de nous remettre de cette claque, que Metallica nous oblige à tendre l'autre joue sur un nouveau single qui représente pour beaucoup de fans LE titre ultime de l'album « All Nightmare Long » et qui fera l'objet d'un clip assez amusant et atypique dans le genre. L'intro est thrash à souhait, l'atmosphère est rendue encore plus menaçante lorsque l'on s'attarde sur les paroles (« tu te caches mais on te trouvera », « on te chasse sans pitié »), le solo est épique est inspiré, s'en suit une phase mélodique harmonisée entre les deux guitares, le finish est monumental, bref, Death Magnetic nous dévoile une facette très séduisante de sa composition. « Cyanide » s'insinue quant à lui vicieusement dans la tête, avec son riff sautillant, ce fût là le premier titre de Death Magnetic réellement joué par le groupe sur scène. « Unforgiven III » marquera particulièrement les esprits avec une intro jouée au piano, grande première pour le groupe, ainsi qu'une intervention en arrière-plan d'un quatuor à corde qui apporte un vent de fraîcheur et donne une touche de mélancolie qui s'y retrouve bien dans la composition du titre. Il constitue également une pause bienvenue lors de l'écoute. On retrouve ensuite « The Judas Kiss », un titre long et heavy, une instrumentale « Suicide & Redemption » qui n'est pas sans nous rappeler que le groupe n'avaient pas inclus d'instrumentale sur un de leurs opus depuis « ...And Justice for all » ! Et puis, histoire de conclure en beauté, « My Apocalypse » vient clôturer l'album avec sa rythmique thrash propre à vous faire vivre les sensations du « Space Mountain ». Putain, la claque !
Synthèse...
Musicalement, ce disque fait la synthèse de la carrière et des influences du groupe. Thrash, punk, heavy, les climats sont variés (pour du métal, s'entend...) La production rejoint celle de SAINT ANGER, tout en gommant certains « défauts », comme le son de batterie. La basse fait également son retour. L'option prise du « clipping » (saturation audible des pistes) reste plus discutable, certains y verront un choix artistique cohérent là où d'autres qualifieront la démarche de « travail de sagouin ». La vérité est certainement entre ces deux extrêmes.
Côté textes, ne vous attendez pas à de la franche gaudriole. Ici on parle de mort, de suicide, de cauchemar...mais aussi de rédemption. Après 27 ans de carrière, James H. (chanteur et parolier unique sur cet opus) fait le point sur le chemin parcouru, et les conséquence du mode de vie « Sex, Drugs and Rock'n'Roll ». L'album est ainsi présenté en tant qu'hommage aux artistes trop tôt disparus (Layne Staley, chanteur d'Alice in Chains décédé d'une overdose ; Dimebag Darrell, ex-guitariste de PANTERA, tué en plein concert par un déséquilibré...), engloutis par les excès. Aujourd'hui pères de familles, les membres du groupe mesurent leur chance d'en être sorti, et la valeur de l'instant présent.
Avec DEATH MAGNETIC, les Mets signent un album respectable au regard de leur discographie. Certes moins marquant que leurs monuments « Master of Puppets » ou « Metallica », il n'en constitue pas moins un retour aux fondamentaux qui ont fait leur succès, et vient rappeler à tous que les Quatre Cavaliers bandent encore ! Après le creux de la période inaugurée par LOAD et clôturée par St ANGER, il marque un second départ qui augure du meilleur pour la suite.
La petite anécdote...
Comme je le disais au début de la présente fiche, heureux furent les Parisiens qui eurent l'occasion d'écouter l'album ... avant tout le monde ! Ce n'est pas une plaisanterie ! En effet, suite à une bourde monumentale d'un des vendeurs de la chaîne Gibert Joseph, le CD s'est retrouvé en rayon le 02 septembre au lieu du 12, date initialement prévue par le groupe (il s'agissait d'une sortie mondiale, d'où l'importance de la bourde...) ! Je n'avais encore jamais entendu pareilles histoires par rapport à MetallicA mais nous étions bien contents de pouvoir découvrir ce nouvel opus avant tout le monde. Le buzz fut réalisé sur notre forum et à la fin de la journée, il n'y avait pas moins de 250 personnes connectées qui cherchaient à en savoir plus (et nous harcelaient littéralement pour qu'on leur offre un rip de l'album, non, vous ne rêvez pas...) sur l'album ! Bref, depuis le temps, chacun en a eu pour soi mais on se rappellera longtemps du "fiasco" de la sortie de Death Magnetic à Paris !
Tracklisting détaillé de Death Magnetic
That Was Just Your Life
Un cœur qui bat, une intro en acoustique jouée dans une atmosphère relativement pesante et menaçante. Un riff principal speed et entraînant, des transitions harmonisées accompagnées de rythmiques dignes du Thrash Metal par excellence. MetallicA livre là une "masterpiece" des plus fidèles en considération de ce que le groupe sait faire de meilleur ! Quant aux paroles, on retrouve le sujet prédominant abordé dans l'album : la confusion, un esprit torturé, se sentant décalé, en marge du monde et de la société en général. Le personnage tente de lutter mais n'y parvient pas et ce combat en vain et qui mène indubitablement à la mort, représente "juste" la vie, sa vie.
The End of the Line
Dérivée de la New Song jouée en 2006 lors de la tournée "Escape From the Studio 06", The End of the Line est un titre enchaînant rythmique lourde et plus ou moins lente. Le texte nous rappelle une nouvelle fois le thème principal de l'album : la mort représentée ici par l'image du bout du tunnel. Il regorge d'introspection, de remise en question, critique la nature cupide de l'Homme, lui démontrant qu'une fois qu'il est mort, plus rien de lui ne subsiste, donc "Never Mind, 'cause you reach the end of the line" => "aucune importance, de toute façon tu arrives au bout du tunnel"
Broken Beat & Scarred
Une grande réussite pour beaucoup de fans, en effet, associant tempo thrash et riffs rapidement exécutés, ce titre en impose de part son aspect speed à souhait ! Notons le refrain, répétitif, entraînant et d'une rare intensité qui illustre bien l'esprit de la chanson : jamais il ne faut lâcher prise, il faut toujours continuer à s'accrocher et toujours apprendre de son passé. Quand au texte, on comprend clairement la volonté du personnage qui lutte malgré la rudesse de la vie et exhibe ses cicatrices témoignant de son expérience passée. Le slogan de la chanson est on ne peut plus parlant et va indéniablement dans ce sens "tout ce qui ne te tue pas, te rend plus fort" => "'cause what don't kill you make you more strong".
The Day That Never Comes
Le premier single de Death Magnetic ! Le titre démarre lentement, avec une introduction en son clair, puis monte graduellement tout au long du morceau pour finir dans une apothéose assez "violente" en terme de jeu et de son. En ce qui concerne les paroles, nous sommes ici confrontés au quotidien des soldats américains vivant la guerre au jour le jour et n'en voyant jamais le bout (The Day That Never Comes => Le Jour qui n'arrive jamais), s'en résulte un esprit confus, une incompréhension par rapport aux ordres des supérieurs qui cachent une partie de la vérité à leurs soldats bien souvent envoyés sur le terrain sans connaître la vraie raison de leur déplacement entre autre. Metallica en fera un clip !
All Nightmare Long
Pour beaucoup, il s'agit là de LA claque de l'album ! Les riffs sont d'une telle puissance et d'une telle maîtrise en terme de musicalité et de sonorité que le refrain est déjà considéré par beaucoup de fans comme étant un de ces refrains classiques que l'on oublie pas et dont l'air tourne inlassablement dans votre tête. Les paroles sont une fois des plus très sombres, oppressantes (tu te caches mais on finira par te trouver ; on te traque sans pitié). Le texte est obscur et met en scène quelque esprit torturé qui ne parvient pas à trouver la tranquillité, sans cesse persécuté, tout ceci dicté par le biais d'une métaphore représentée par un cauchemar sans fin. All Nightmare Long fera également l'objet d'un clip !
Cyanide
Le premier titre de Death Magnetic joué par MetallicA en live ! Un tempo qui alterne, tantôt lourd et lent, tantôt speed, des breaks bien présents, une rythme entraînant et une musicalité travaillée qui laisse une sorte de sentiment obscur de mal être. Ceci étant confirmé par les textes, en effet, il est question de suicide, de libération par la mort et d'empoisonnement au cyanure. Une belle histoire bien gaie en somme [rires].
The Unforgiven III
La trilogie "The Unforgiven" est bouclée, cette fois-ci l'originalité du titre réside dans son introduction, en effet, pour la première fois dans sa carrière discographique, MetallicA joue l'intro ... au piano ! Originalité qui s'avère payante lorsque l'on s'aperçoit qu'il y a également des cuivres qui suivent la mélodie pour venir l'embellir et la rendre ainsi encore plus mélodieuse. La structure est complexe, longue, mais retombe bien sur ces pattes. Dans ce dernier volet de la trilogie, notre "héros" se retrouve esseulé, on peut comprendre dans le titre un jeu de mots "The Unforgiven Free", on peut donc considérer la chose comme suit : il est libre, sans que ce soit forcément là positif car l'issue du titre ne laisse guère de place à l'optimisme ! Le personnage est rongé par la solitude et par le remord de quelques faits passés. Tout ceci symbolisé par l'image du navire qui part à la dérive, métaphore générale présente tout au long du titre. Il avait trouvé l'amour (The Unforgiven II) mais l'a perdu et se retrouve désormais seul.
The Judas Kiss
Titre assez long dans sa structure composé de nombreuses transitions, un court passage où l'en entend James chanter a capella pour ainsi dire et un solo ainsi que des arrangements guitaristiques intéressants ! Encore une fois, MetallicA aborde ici le thème du suicide, en effet, le personnage est dans un état de confusion totale, entre la vie et la mort, il ne peut résister à l'appel du mal, au baiser de Juda (The Judas Kiss). Vendre son âme au diable lui semble le meilleur moyen d'oublier ses propres démons et d'en devenir un par la même occasion. MetallicA traite également de la manipulation des masses, en effet, le Mal s'attaque ici aux faibles, ceux qui sont le plus préposés à obéir au "pouvoir" et à se comporter "comme des moutons".
Suicide & Redemption
Titre entièrement instrumentalisé qui n'est pas sans rappeler ...And Justice For All pour la simple et bonne raison que le groupe n'avait plus enregistré d'instrumentale depuis cette période (1988). Certains y voient une forme d'hommage à l'ancien MetallicA, libre à chacun d'interpréter la présence de ce titre sur l'album comme bon lui semble !
My Apocalypse
Dernier titre de Death Magnetic, My Apocalypse vient conclure, et de quelle manière, un opus fort plaisant à écouter. On retrouve là LE titre speed qui vient en fin d'album (cf. Dyers Eve sur ...And Justice For All ; Damage inc. sur de Master of Puppets ou encore Struggle Within sur le Black Album). Les fans de thrash/speed sont comblés, le tempo est violent ne laissant aucune place au répit. En ce qui concerne les textes, ils abordent la prophétie, donc la fin du monde d'une certaine manière, l'apocalypse, tout s'écroule. A une autre échelle, on peut l'interpréter comme étant un combat intérieur entre bonne et mauvaise conscience, un véritable chaos où tout raisonnement sensé n'existe plus et mène donc inexorablement vers la mort. Excellente manière de terminer un album dont le nom contient le mot "mort" (death) !
Les tournées de Death Magnetic
Septembre 2008. Pour célébrer la sortie de Death Magnetic, Metallica donne la possibilité aux clubbers d'assister à deux concerts évènements pour la somme dérisoire de 10 €.
La tournée World Magnetic débute à l'automne 2008 avec une trentaine de dates sur le continent nord américain. Les Four Hoursemen débarquent ensuite en Europe avec des concerts indoor et quelques festivals.
Un an après le début de cette tournée, Metallica retourne aux USA et au Canada puis inaugure toute une série de dates en Amérique latine, dans des pays jusque-là oubliés ! Au printemps 2010, le continent européen voit lui aussi le retour des Four Horsemen pour une vingtaine de dates avec, en guise de conclusion, plusieurs concerts avec à l'affiche : Slayer, Megadeth, Anthrax et Testament.
Death Magnetic Promo Tour
- septembre 2008 - live à Berlin (le 12) et à Londres (le 14).
World Magnetic 2008-2010
- octobre 2008 / février 2009 - USA / Canada avec The Sword, Down, Lamb Of God et Machine Head en premières parties.
- février / août 2009 - Europe avec Machine Head, The Sword, Lamb Of God et Mastodon en premières parties. Paris Bercy le 1 et 2 avril.
- 7 juillet 2009 - live à Nîmes où sera filmé « Français pour une nuit ».
- 4, 6, 7 avril 2009 - live à Mexico City où sera filmé « Orgullo, Pasion, Y Gloria ».
- septembre / décembre 2009 - USA / Canada avec Gojira, Lamb Of God, Volbeat et Machine Head en premières parties.
- 30 octobre 2009 - 25ème anniversaire du Rock & Roll Hall Of Fame avec U2, Eric Clapton et Aretha Franklin.
- janvier & mars 2010 - Amérique latine avec Sepultura et Mastodon en premières parties.
- avril / mai 2010 - Europe. Lyon, Halle Tony Garnier, le 23 mai.
- 14, 16, 18, 19, 22, 24, 27 juin 2010 - Sonisphere avec Megadeth, Slayer, Anthrax et Testament.
20, 22, 23, 27, 28 juillet 2009 - live à Copenhague qui devrait voir le jour pour la Fan Can VI.
Les singles de Death Magnetic
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